Who would dare speak the word “happiness” in these tortured times? Yet millions today continue to seek happiness. These years have been for them only a prolonged postponement, at the end of which they hope to find that the possibility for happiness has been renewed. Who could blame them? And who could say that they are wrong? What would justice be without the chance for happiness? What purpose would freedom serve, if we had to live in misery?[On n’ose plus prononcer le mot de bonheur dans ces temps torturés. Et poutant, des millions d’êtres, aujourd’hui, sont à sa recherche, et ces années ne sont pour eux qu’un sursis qui n’en finit plus, et au bout duquel ils espèrent que leur bonheur à nouveau sera possible. Qui donc pourrait les en blâmer? Et qui pourrait dire qu’ils ont tort? Que serait la justice sans la chance du bonheur, de quoi servirait la liberté à la misère?]